Conques la suite
Bonjour,
Continuons notre promenade à Conques, et aujourd'hui je veux m'attarder sur le tympan de l'abbatiale. Dont le thème est "le jugement dernier".
Au portail occidental de l'abbatiale de Conques, une profonde voussure en plein cintre abrite le tympan du Jugement dernier, l'une des œuvres majeures de la sculpture romane de la première moitié du XIIe siècle, par ses qualités artistiques et son originalité, par ses dimensions aussi.
Il a vraisemblablement été réalisé sous l'abbatiat de Boniface, à la tête du monastère de 1107 à 1125, par un sculpteur qui avait sans doute déjà travaillé à la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle.
La source principale d'inspiration du Jugement dernier à été l'évangile de saint Matthieu. L'artiste a voulu fixer dans la pierre l'instant dramatique où le Christ prononcera les paroles gravées sur les petites banderoles que deux anges déroulent de part et d'autre de sa tête : « Alors il dira à ceux qui seront à sa droite : venez les bénis de mon Père, possédez le royaume préparé pour vous. Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : éloignez-vous de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le diable... Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes à la vie éternelle ».
Toujours sur le tympan si vous regardez très attentivement vous allez découvrir les "petits curieux". Ils vous auront vu avant vous!!!
Les artistes médiévaux ne manquaient pas d’humour,
comme en témoignent ces petits personnages
dissimulés dans la voussure extérieure
du portail de l’abbatiale de Conques (Aveyron).
J'ai beaucoup pensé à mon amie Michèle en visitant l'abbatiale car vous vous doutez bien que je suis partie à la recherche des Miséricordes. Je sais Michèle que tu les connais car tu aimes autant Conques que moi.
La miséricorde, également appelée patience ou crédence1, est une petite console fixée à la partie inférieure du siège pliant d'une stalle de chœur. Elle permet au clerc ou au moine qui participe à l'office divin de prendre appui sur elle lorsqu'il se tient debout et que son siège est relevé.
N'oublions pas que nous sommes sur le chemin de St Jacques de Compostelle, alors....
L'origine de la miséricorde est liée à la longueur des offices divins dans les communautés religieuses au Moyen Âge où les prières se faisaient debout. Alors qu'avant le XIe siècle, on trouve plutôt mention d'un bâton que les chanoines ou les moines plaçaient discrètement derrière eux, on voit apparaître, au XIe siècle, pour la première fois dans les textes, la notion de « miséricorde ». Les miséricordes se présentent sous la forme de petites consoles fixées au-dessous de la sellette de petits sièges pliants. Tous les chanoines n'en possédaient pas et il est possible qu'elles aient été réservées aux plus âgés d'entre eux2
Il a fallu, hélas repartir. Et là après un tournant( et il y en a des tournants pour aller à Conques) la maison de mes rêves. Bon je vous l'accorde j'ai des maisons de rêves partout... mon grand père m'ayant donné l'amour des pierres et de la nature... je craque assez facilement.
Nous avons pu admirer les moutons aveyronnais, beaucoup plus foncés que les moutons limousins.
La balade se termine. Mais il y aura d'autres moments à Conques, car on découvre toujours quelques chose de nouveau dans ce magnifique village
Bonne journée
Je vous embrasse.
MARIE